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PSYCHOLOGIQUE
Ce qui rend le rire si complexe, est
que l'on amalgame généralement les causes et les effets, les données
physiologiques, sociales, morales, psychologiques etc... et cela sans tenir compte que pour
chacune d'entre elles, les différentes possibilités ne sont pas
forcément calquables dans les autres cas. On rit "de", on rit
"avec", on rit "parce qu'on nous chatouille", on rit "aux
larmes", on rit "de joie", on rit... et tout cela est résumé en
quatre lettres : rire.
Qui se pose davantage de questions ?
Le raisonnement qui conduit au rire est un acte délibéré, une agitation du mental, une vritti, mais il en découle sur le rire, une action qui provoque un état de détente, de relaxation, de lâcher prise, (voire selon les degrés, de méditation) du même type que le Hatha Yoga.
La dérision permet de s'attaquer à la dissolution de nos
grandes peurs "primordiales", comme la peur de la mort (l'humour noir).
Cela, en ramenant à la conscience sous une forme "non dangereuse" les peurs
primitives les plus ancrées en nous, car elle ne ramène pas au fonctionnement
quotidien et défensif. Et surtout, elle permet au mental de n'accepter que la part
qu'il se sent prêt à recevoir et d'éviter la violence que la
confrontation directe avec le sujet de sa peur pourrait faire ressentir au rieur.
Comme ce sage dont le nom m'échappe, qui, sur son lit de mort, un jour d'hiver, s'exclama, pour rassurer la personne qui le veillait, qu'au moins cette année, il ne souffrirait pas de ses allergies.
la dérision permet de voir la réalité sans la craindre
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