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RIRE EN PLEURANT
C'est se servir du feu du rire pour
transformer la douleur. Mais s'il y en a trop, elle déborde de la marmite, alors
les larmes éteignent le feu... heureusement pas sans que flammes et braises aient
évaporé un grande partie de cette souffrance.
Autrement dit, la partie consciente de notre cerveau conçoit un décalage
"comique" dans la situation mais si l'émotion qui prédomine est la
tristesse pour le même sujet, elle finit par l'emporter.
Après ce genre de rires-pleurs, on est plus détendu... soulagé en
profondeur... beaucoup plus que lorsqu'on a fait que pleurer, un véritable soulagement
apparaît.
D'ailleurs il arrive assez souvent que l'émotion "rire" soit vainqueur, et
le soulagement n'est pas moindre.
le bébé sourit aux anges et donc sans raison
extérieure. Les médecins sont généralement formels :
Non! Votre enfant ne vous sourit pas; les enfants ne font pas de sourires avant x mois
(on peut discuter sur le bien fondé d'exprimer leur grand savoir juste pour ôter
ce petit moment de bonheur aux parents... mais bon...) ce sourire est complètement
écarté de tout apport social ou cognitif.
Le sourire de l'enfant se transforme en rire quand il peut rire AVEC sa mère.
Dès lors que le bébé a conscience de l'existence du monde, il peut rire
avec celle qui lui fait faire son entrée dans ce monde.
"Au niveau du développement mental, des études telles celles de Sroufe et
Wunshe tendent à montrer que lorsqu'un bébé rit, il s'oriente vers le
stimulus déclencheur (ici la mère) alors que dans un affect négatif, il
détourne corps et regard. Il y a donc un lien entre processus cognitif,
émotion et rire. Le rire dispose à l'interaction sociale."
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