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Faire rire comme méthode ponctuelle, d'apprentissage de la relaxation, par exemple dans une séance de Yoga :

Les données précédentes ont permis d'établir la détente physiologique apportée par le rire.
Cette technique est particulièrement utile dans le cas d'une difficulté ponctuelle, elle permet de ne pas être bloqué dans la progression de la posture par une seule crainte. C'est un outil, un accessoire ponctuel, qui permet de relâcher une partie du corps dont la crispation est souvent liée à la peur du "lâcher prise", au manque de confiance. Ce manque de confiance n'est pas directement dirigé contre le professeur, si l'élève est là, c'est qu'il le veut bien, c'est qu'il fait cette démarche pour lâcher prise.
Ce manque de confiance est souvent quelque chose de très enfoui au niveau de l'inconscient, bien sûr la posture, travaillée sérieusement pourrait, un jour en venir à bout, mais pour une tension clairement définie, le rire est un moyen de détente dont l'efficacité est également durable.

Par exemple si la tête peine à se relâcher dans la posture de la "cigogne" il m'arrive de rappeler qu'il ne faut pas avoir peur, qu'elle ne risque pas de tomber, que de mémoire de yogi , on n'en a jamais vu se décoller du corps!
Dans cette position le rire sonore ne sera pas très actif, mais on entend la personne pouffer, puis on voit nettement et instantanément la colonne vertébrale s'allonger et la tête pendre.
Plus le cou est tendu, plus la personne est tendue, plus la plaisanterie est efficace.

Le rire, la plaisanterie, l'anecdote, ont prouvé leur efficacité dans les méthodes d'apprentissage.
Il sert à souligner une notion particulière, une émotion et donc à entrer dans la partie inconsciente du cerveau ou du comportement.
Lorsque l'on rit, pour une anecdote, le corps perçoit une sensation de plaisir. Aussi, à la première occasion le cerveau recherche à revivre cette sensation. Quand il se retrouve dans une situation analogue, il va se remémorer sans la moindre difficulté, et dans l'ordre, le plaisir, l'anecdote, puis l'information que l'on cherchait à faire passer.
Ainsi dans les premiers temps, dans la même posture, l'élève se souviendra que sa nuque a déjà réussi à se détendre, qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur, et sa nuque se détendra.
Au fur et à mesure du temps, de séances en séances, alors que la plaisanterie s'usera, l'action consciente remplacera l'action inconsciente.

L'élève pourra donc profiter davantage de l'activité constructrice du Yoga.

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