La visite chez le médecin

- Faîtes une liste écrite de tout ce que vous avez à lui demander. N'hésitez pas à la sortir quand vous êtes dans le cabinet.

- Votre corps vous appartient!
Quand le médecin vous assène « ON » va faire ceci, « ON » va faire cela... sans vous avoir demandé votre avis, demandez des explications claires ! Si on fait ceci, que va-t-il se passer ? Si on ne le fait pas, qu'est-ce qui se passera ? Quels sont les risques dans un cas (approximativement bien sur), quels sont les risques dans l'autre ?
Si risque il y a (et il n'y en a pas toujours, il s'agit quelquefois de décisions de confort pour le service), vous devez pouvoir être la personne qui fait les choix, qui doit être parfaitement éclairée grâce au savoir du médecin. Les protocoles ne sont pas une excuse pour vous déposséder de votre vie.
Ne quittez jamais le cabinet sans avoir tout compris et sans avoir vraiment confiance dans les décisions prises ! Si vous n'êtes pas d'accord avec ce que l'on vous propose (impose quelquefois), ne vous enfouissez pas la tête dans le sable. Demandez un autre avis médical, (contrairement à ce que prétendent les technocrates de la Sécu, deux consultations médicales coûtent moins cher qu'une intervention inutile ou inadaptée).
Il existe des tas de médecins, sages femmes etc... qui seront parfaitement ravis de voir votre implication et de partager les choix à faire avec vous. D'autres trouveront que vous leur cassez les pieds. S'ils utilisent la méthode qui consiste à vous expliquer les choses avec un vocabulaire hermétique, ne vous laissez pas intimider : être incapable de se faire comprendre dans sa propre langue n'est pas une preuve d'intelligence.
Votre bien-être et celui de votre enfant est plus important que l'humeur du bon docteur.

- Quand votre sage-femme vous dit, vers 37 semaines : « C'est bon ! maintenant vous pouvez accoucher ! » Comprenez : « si votre enfant naissait maintenant, sa vie ne serait pas en danger. » Cela ne signifie pas que le moment soit venu d'accoucher. La nature a prévu 40 à 41 semaines, il est souhaitable d'aller le plus près possible du terme pour que l'enfant soit « fini » et épanoui. Soyez donc prudente jusqu'à la dernière semaine.

- Quand vous avez mal, ici ou là, ou que vous vous sentez mal, et que le médecin vous dit, « C'est normal ! vous êtes enceinte ». Comprenez : « Vos problèmes ne sont pas pathologiques, il n'y a aucun danger. Mais je n'ai pas les moyens de vous soulager, ou ces moyens seraient disproportionnés, ou inadaptés à la grossesse. » Ne comprenez pas : « Vous êtes enceinte, vous devez souffrir ! » ou peut-être même inconsciemment : « c'est normal que vous souffriez, vous avez fauté, forniqué, c'est la punition de votre pêché ! »
Une très grande partie de ces inconforts et douleurs peut être soulagée, mais souvent par des méthodes qui ne sont pas du ressort de votre gynécologue :

• Le Yoga.
  Une très grande majorité peut être soulagée grâce à des rectifications posturales et à l'apprentissage des postures quotidiennes et d'exercices adaptés.
• Les modifications de comportement alimentaire (voir : une alimentation enrichie et transit).
• Les élixirs floraux.
• L'acupuncture. Avec une lettre de votre médecin référent vous pouvez être remboursée chez un médecin acupuncteur.
• L'ostéopathie. Depuis peu, il est interdit aux ostéopathes d'officier sur les femmes enceintes. (C'est un scandale !! au lieu d'exiger un supplément de formation pour les ostéopathes, on préfère laisser souffrir les gens).
• L'homéopathie.

.....

Pour choisir vos thérapeutes (médecins ou non), faîtes confiance au bouche à oreille.